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Au combien nous utiliserions mieux notre temps,

si nous savions précisèment combien il nous en reste à passer

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9 juin 2005 4 09 /06 /juin /2005 00:00

On ne peut pas appeler ça croque-monsieur car celà ne correspond pas à la recette initiale.

Mesdames et messieurs délaissez vos fast food pour profiter de la recette du:

CROQUE-GAELLE

INGREDIENTS: ( pour 1 personne )

  • 4 tranches de pain de mie
  • 2 tranches de jambon
  • 200grammes de gruyere rapé ( ou a raper )
  • de la crème fraiche liquide
  • 1 tomate
  • 1 beau morceau de concombre
  • 1 oeuf
  • 4 pincée d'herbes de provence
  • 2 cornichons
  • 4 feuilles de salade
  • de l'huile d'olive
  • du citron
  • selon le goût un fromage fort ( bleu d'auvergne ) ou des olives denoyautées

Poser sur une feuille de papier aluminium les 4 tranches de pain.

Dans un bol mélanger à la fourchette le gruyère rapé la crème fraiche et les herbes de provence. Ecraser le mélange afin d'obtenir une pâte épaisse ( attention la pate ne doit pas être lisse ). Une fois le mélange prêt en rératir la moitié sur 2 tranches de pain, conserver le reste au frais.

Couper les tranches de jambon en deux. poser une demi tranches sur les pain de mie tartinés. Ajouter sur chaque tranche 4 rondelles de concombre, couvrez avec la seconde moitié du jambon et 4 fines rondelles de tomates.

Coupez les cornichons en lamelles que vous poserez sur les tomates. Couvrez le tout avec le pain de mie vierge. recouvrez celui-ci avec la fin du melange que vous aviez mis au frigo. Enfournez à mi-hauteur, si le dessus dore trop vite descendre d'un cran. Four à 250° pendant 4 à 6 minutes environ.

Pendant ce temps faites cuire l'oeuf au plat. Dans un bol verser l'huile d'olive, saler, poivrer, presser le jus d'un citron, ajouter les holives ou le fromage fort. Ecraser à la fourchette puis battez le tout. Sur une assiette disposer la salade, verser le melange du bol en petites cuillères.

Déposer vos croque sur le lit de salade, décorer l'un d'eux de l'oeuf. Deguster chaud.

Astuce : vous pouvez faire chauffer les croque-gaelle séparement pour qu'ils gardent leur chaleur et leur onctuosité. Bon appétit biensur.

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30 mars 2005 3 30 /03 /mars /2005 00:00

La pluie au travers de mes vitres tombe toujours plus drue, le ciel se voile de lueurs grisatres et pénétrantes. Presque sans m'en rendre compte je grelotte. Les visions qui se livrent à mon imaginaire sont dignes de films noirs. De hautes silhouettes blafardes lancent leurs squelettes fantomatiques vers le ciel. La rue est désertée, seules de long filets d'eau boueuse perturbent le silence. Toute la nature est nue, ça et là gisent quelques plaques de neige d'un blanc très contrasté.

Dans le vieux bâtiment seule l'horloge donne le ruthme d'une vie qui semble s'essoufler. La porte s'ouvre sur une remise poussiereuse, une forme s'avance emmitouflée d'une vielle parka d'un marron salace. Une silhouette décharnée, qui s'avance en chancelant et pose sur la vitre une main blafarde et sèche... Elle tire la porte qui s'ouvre dans un grincement, ses pas résonnent tandis qu'elle s'avance claudiquant sous le porche. Elle lève les yeux au ciel et une longue mèche grise s'échappent de son chignon. Elle cherche du regard, un mouvement, une ombre mais rien ne bouge.

Le vent a redoublé, les gouttes fouettent ce monde endormi, sans relâche le ciel semble se rapprocher pour envelopper la ville de son linceul de brume.

Quelques pas de plus et la voici au milieu de la rue, son sac en plastique pendant au bout de son bras maigre. elle titube un peu, chaque bourrasque pourrait la desarçonner, chaque pas est un effort, son souffle devient plus rapide elle lutte de tout son poids contre cette vie qui voudrait la faucher. Elle tourne son visage vers l'unique lueur qui s'échappe d'un volet. Son visage est ridé, comme usé par le temps, ses yeux petits, plissés, ne sont qu'une sombre fenetre vers un monde  sans lumière. Ses lèvres tremblent un peu s'accordant à ses mains. Elle va solitaire, dans ce monde sans attache. De petite goutte de pluie se fixent à ses cils et embrouillent ses cheveux.

Elle marche comme elle peu, s'arrachant à la terre pour quelques pas de plus. Elle s'arrete essoufflée, plonge les yeux dans le sol. Ses joues sont empourprée malgré leur teinte fumâtres. Elle repart, d'un pas plus lent encore. Enfin elle atteint le bout de la rue et gravit faiblement un petit tertre de boue. Elle glisse s'enlise repart, opiniatre jusqu'au bout des ongles. Finalement elle s'enfonce sous les branches noires et mélées d'un petit bois encore ensommeilé de l'hiver qui perdure.

Ses cheveux s'accrochent aux branches, ses joues sont griffées et une perle de sang glisse le long de son cou. Encore quelques pas, dans ce décor austère elle semble, fragile, plus encore qu'au dehors. Elle foule au pied la terre qu'on a abandonnée pour trop de sauvagerie. Elle courbe encore le dos et s'enfonce au plus loin jusqu'a une petite chapelle de branches enlacées. Elle pose à terre son sac et rattache ses cheveux dans un dernier souci d'élégance. Puis elle s'assied au pied d'une stèle de pierre masquée par tous ces arbres. Délicatement elle retire le sac qui enveloppait les premiers coucous de printemps et elle les pose sur la pierre blanche dans cette obscurité. Pas un mot ne s'échappe de sa bouche mais ses lèvres remuent imperceptiblement. Au bout de ce silence elle s'appuie sur la pierre, l'effleure de ses lèvres grises et se redresse. Et toujours claudiquant elle repart vers la vie. S'adressant à la pierre elle murmure " attends moi je reviendrai " Elle reviendra demain et chaque jour après, vers le corps de son âme qui ici est couché. elle reviendra demain et chaque jour après, jusqu'au jour où ici elle viendra s'allonger pour voir la mort tomber  sur ces dernières années.

Au milieu de la rue comme retenue par un fil invisible elle avance, marionette de chair grise balottée par le vent. Elle tourne encore les yeux vers le petit bois noir, là bas le jour se lève et auréole la ville d'une lueur dorée. Donnant la vie au jour et défiant le passé.

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16 janvier 2005 7 16 /01 /janvier /2005 00:00

Pour une seconde, j'ai vu s'ouvrir au monde une nouvelle vie, une nouvelle fleur, un peu d'espoir.

Pour une seconde j'ai connu cet éclat dans tes yeux qui m'a fait dire que la vie n'était peut être pas qu'un jeu.

Pour une seconde j'ai osé un sourire, parceque l'espoir ne m'avait pas vraiment quitté, parceque j'ai pris le temps de contempler le ciel et les étoiles.

Pour une seconde, j'ai pris le temps d'adresser une prière à l'être divin qui se cache au délà des nuages. Pour une seconde je lui ai demandé d'abaisser le regard et il m'a entendu.

Pour une seconde, j'ai vu le sang couler quand la balle t'a heurté, j'ai vu tes paupières se fermer et entendu ton souffle raccourcir.

Pour une seconde j'ai tenu la main de cette enfant qui ne savait lever les yeux sans se mettre à pleurer. pour une seconde j'ai pu lui donner un peu de réconfort.

Pour une seconde j'aurais pu naître ailleur, naître mieux, ou ne pas naître du tout.

Pour une seconde j'aurais pu oser le défier du regard, l'assassiner des yeux.

Pour une seconde, j'aurais pu lui sourire, l'embrasser et faire naître une histoire nouvelle, pure, peut être belle.

Pour une seconde, j'aurais pu te dire adieu, j'aurais peut-être même pu te sauver.

Pour une seconde, une seule et simple seconde. Une unique seconde qui aura tout changé, qui aurait tout changé. Une seconde qui a fait de ma vie ce qu'elle est. une seconde de trop, une seconde de manquée. Pour une seconde Tout aurait pu changer...

 

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24 novembre 2004 3 24 /11 /novembre /2004 00:00

Ne pas faillir! pour que cette pâle admiration ne soit pas qu'illusion. Pour qu'au feu de tes yeux ne meurent jamais les flammes qui me consacrent femme et m'éveillent à la vie. Aimer? Haïr? Envers et contre tout, envers et contre tous mais sans jamais faillir. Sans revenir en arrière et en ne doutant pas ! Parcequ'il vaut mieux être remplie de remords que bourrée de regrets.

Et dans le positif se jouer de la force. Préserver ses secrets et vivre d'une passion brûlante. A chaque pas, chaque mot, dans chaque discussion. Jouer des ombres et lumières, vivre de ce clair-obscure qui consacre la vie, se perdre dans un labyrinthe d'énigme sans réponse... Parceque la vies est un piège dont l'Homme doit se jouer!

Rêver son existence et croire encore que le soleil revient. Aimer? Haïr? Sans lendemain, pour toujours et sans juste milieu. Laisser les sentiments contrôler sa raison. Un baiser, un adieu ! Filer droit pour aller mieux. Sentir son coeur vibrer au creux de sa poitrine.

T'aimer? Te haïr? La vie n'est pas un jeu ! Ne pas attendre que la vie décide de dénouer les liens qu'elle a jadis tissé. T'embrasser, te sourire et tourner les talons pour ne plus revenir. Garder au fond du coeur cet ennivrant parfum des instants partagés.

Parceque l'on s'est aimé jusqu'au point de souffrir et qu'on préfère partir plutôt que de haïr, plutôt que d'oublier. Tellement l'amour est pur d'être si longtemps caché. Aimer? Haïr? Une telle proximité, une telle promiscuité !

Je t'ai aimé, jamais je ne voudrai te haïr!

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24 novembre 2004 3 24 /11 /novembre /2004 00:00

Comme un flocon de neige tourbillonant, son esprit virevolte. Blancheur de nacre qui recouvre sans crier gare la campagne endormir et les coeurs meurtris.

le froid gagne la terre et l'endort, tétanise les corps. Toute vie a disparue, la plaine est silencieuse et immaculée. La neige tombe plus drue et les centimètres s'amoncellent, comme si l'hiver en sa venue offrait au monde un pardon sans égal, qu'il efface les traces de toute difficulté.

Un légère brise secoue les grands sapins. Brillants comme une pluie de paillettes aregntées, les blancs manteaux glissent le long des épines et viennent choir au pieds de ces grands arbres. Vision certe angélique qui n'était qu'illusion, la vie reprend ses droits et seuls les grands cônes verts s'harmonisent à la pâleur du soir. pas une trace ne vient rompre le fragile équilibre et le soir qui tombe dans sa noirceur de glace contraste avec la terre en son manteau de brume.

Tout est si irréel que tout semble possible !

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