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Au combien nous utiliserions mieux notre temps,

si nous savions précisèment combien il nous en reste à passer

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4 septembre 2005 7 04 /09 /septembre /2005 00:00

A l'heure où je vous parle je sors de la douche de chez Guillaume. Cheveux trempés et maquillage dégoulinants j'essaie de me remettre d'un week end difficile. Au programmes courses et retrouvailles des parents le samedi, tellements motivés les parents que nous sommes partis en voiture pour essayer de retrouver Guillaume dans un bled paumé, tout ça pour le voir coacher ses jeunes... Bilan... on est arrivés quand ils sortaient de la douche !

Après quoi nous nous sommes rendus à un tournoi de rugby, qui était assez déséquilibré, mais en plus qui a failli finir en pugilat. Le soir, nous avions rendez vous au basket pour un repas qui s'est relativement bien passé, j'ai même pu m'esssayer à un "concours" de lancer franc et j'avoue avoir été assez fiere de moi, enfin bref j'ai eu beaucoup de chancxe on va dire.

Dimanche matin, sortie avec mes parents et guillaume au marché de Gerzat, pas passionant, car très réduit en raison de la date mais suffisant pour que je revienne avec un nouveau portefeuille, des fils de bracelets brésilien et des perles pour mes activités manuelles. A midi petit repas chez moi puis départ pour le première tour d'une coupe en football dans un bled perdu dans la campagne et ce n'est pas peu dire quand on sait où habite Guillaume.... Match gagné 1-0 de manière laborieuse mais nous avons toutefois eu droit à l'apéro chez un des joueurs, et fais un détour chez l'ancien coach de l'équipe.

Demain nous pensons passer chez moi avant de monter sur super besse ( option jaccuzzi et sauna pour déloger ma graisse ) où je reprends le travail en interim pour une semaine ( histoire de mettre un peu d'argent de côté pour pouvoir revenir plus facilement en France au cours de l'année )

Arrivons-en au paradoxe dont je parle en titre... J'ai passé un excellent we mais toutefois ma tête est pleine de... remises en questions.

Depuis petite on offre aux petite filles une image du prince charmant qu'elle peuvent étoffer en fonction de leurs rêves. La mienne a toujours été claire, je voulais un homme tendre, sportif, indépendent, et avec qui je pourrais discuter. Au cours de mon développement j'ai rencontré plusieurs individus de sexe masculin, rassemblant certaines de ces qualités et les alliant à d'autres mais aucune histoire n'avait jusqu'alors fonctionné.

En rencontrant Guillaume certaines de mes défenses se sont rompus au point que mes meilleurs amis se sont risqués à des commentaires du genre " Rien qu'a la manière dont tu parles je dirai que tu laimes" et autres " c'est la première fois depuis qu'on se connait que je te vois si heureuse"

Guillaume est plein de qualité, je l'aime, je suis amoureuse de lui. C'est le garçon le plus formidable que je connaisse et il allie aux qualités que je recherchais depuis longtemps un grand nombre d'autres :

- il est tendre : nous sommes très tactiles tous les deux et il recherche parfois beaucoup d'affection ce qui me convient parfaitement quitte à me répeter j'adore quand il m'embrasse dans le cou par surprise

- il est sportif et très investit dans son club

- il gère sa vie avec une main de maître, avec de nombreux liens mais sans obstacles

- il est très à l'écoute, et même si j'ai parfois l'impression de parler seule, il m'a a de nombreuses reprises démontré qu'il avait écouté en me ressortant mot pour mot les propos des jours présédents.

En plus de tout ça il est drôle, dévoué, gentil, investit, intelligent, et beau ce qui ne gache rien.

Malgré cette vision d'un bonheur presque parfait les propos d'anadema m'ont fait réfléchir à la situation et je remets en causes et en question mon état d'esprit. Je regrette parfois que le sport nous prive de moment d'intimité ( que ce soit entrainements, matchs ou 3ème mi-temps. Je suis parfois génée par le fait que les conversations s'oriente autour des mêmes axes et des mêmes personnes, j'aimerais parfois que nous ayons notre propre vie et qu'il s'ouvre un peu plus à moi en ce qui concerne ses sensations. Malêtre indescriptible et d'autant plus génant que je souhaitrerai le sortir de ma tête.

J'avoue parfois redevenir femme et regretter les moments de complicité et de romantisme de nos débuts, ces bribes de rêves qui se forgent encore une bonne place dans ma tête. Et puis tout s'efface car je "trip" aussi sur l'ambiance du match qu'il m'emmene voir, car je l'ai choisi et aimé ainsi et que je sais que je devrais partager son coeur avec SON football... L'amour est parfois paradoxal, je l'aime pour ce qu'il est, et j'aime le foot pour les moments de bonheur qu'il lui procure...

Allez comprendre....

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